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Le 29 février 2008

Des propriétaires ont consenti à une société une promesse de vente d'un bien immobilier sous diverses conditions suspensive, en particulier celle de l'obtention d'un permis de construire définitif. Ils ont assigné la société en paiement de l'indemnité d'immobilisation pour défaut de signature de l'acte de vente dans le délai convenu. La Cour d'appel de Paris a considéré que la condition suspensive relative à l'obtention du permis de construire définitif à la date de réalisation de la vente n'était pas satisfaite, en retenant que l'obligation faite à la société bénéficiaire de la promesse de déposer une demande de permis modificatif avait eu pour effet de priver le permis qui lui avait été accordé préalablement de tout caractère définitif. La Cour de cassation, rejetant le pourvoi, confirme que la condition suspensive relative à l'obtention du permis de construire définitif à la date de réalisation de la vente n'était pas satisfaite. Cette décision aurait pu aussi trouver sa place à notre rubrique de CONSTRUCTA consacrée à la vente d'immeuble, mais son intérêt est aussi de rappeler que le permis de construire assorti d'une prescription de dépôt d'un modificatif n'est pas un permis définitif au regard du droit de l'urbanisme. Référence: - Cour de cassation, 3e Chambre civ., 13 février 2008 (pourvoi n° 07-11.462), rejet