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Le 19 septembre 2013
Il est établi que dans des conversations privées, elle a traité l'employeur de "con", que lors de l'entretien préalable, elle n'a pas nié dire partout que son employeur était un imbécile
Martine U a été engagée le 17 sept. 2002 par la SARL LES CLARINES en qualité de vendeuse en contrat à durée indéterminée.
Le 21 mars 2009, elle était convoquée à un entretien préalable à licenciement ; elle était licenciée par lettre recommandée avec accusé de réception le 6 avr. 2009, l'employeur invoquant une cause réelle et sérieuse.
C'est dans ces conditions qu'est intervenue la décision querellée.
Est fondé sur une cause réelle et sérieuse le licenciement de la salariée engagée qualité de vendeuse. Il est établi que dans des conversations privées, elle a traité l'employeur de "con", que lors de l'entretien préalable, elle n'a pas nié dire partout que son employeur était un imbécile, qu'à l'audience, elle a reconnu ne pas être titulaire du CAP vente, alors qu'elle a soutenu à son employeur, à l'inspection du travail ainsi qu'aux premiers juges qu'elle en était titulaire, en en excipant auprès de la gérante pour demander un rappel de salaire, qu'elle a également dénoncé l'employeur auprès des services de l'inspection du travail qui ont mis en demeure l'employeur de régulariser la situation, sur la base de ce CAP prétendu, qu'elle s'est également plainte de harcèlement moral auprès de l'inspection du travail, ce qui était de nature à déclencher une procédure contre l'employeur, la lettre de la salariée faisant état d'une dépression réactionnelle aux faits qu'elle qualifiait de harcèlement moral.
Martine U a été engagée le 17 sept. 2002 par la SARL LES CLARINES en qualité de vendeuse en contrat à durée indéterminée.
Le 21 mars 2009, elle était convoquée à un entretien préalable à licenciement ; elle était licenciée par lettre recommandée avec accusé de réception le 6 avr. 2009, l'employeur invoquant une cause réelle et sérieuse.
C'est dans ces conditions qu'est intervenue la décision querellée.
Est fondé sur une cause réelle et sérieuse le licenciement de la salariée engagée qualité de vendeuse. Il est établi que dans des conversations privées, elle a traité l'employeur de "con", que lors de l'entretien préalable, elle n'a pas nié dire partout que son employeur était un imbécile, qu'à l'audience, elle a reconnu ne pas être titulaire du CAP vente, alors qu'elle a soutenu à son employeur, à l'inspection du travail ainsi qu'aux premiers juges qu'elle en était titulaire, en en excipant auprès de la gérante pour demander un rappel de salaire, qu'elle a également dénoncé l'employeur auprès des services de l'inspection du travail qui ont mis en demeure l'employeur de régulariser la situation, sur la base de ce CAP prétendu, qu'elle s'est également plainte de harcèlement moral auprès de l'inspection du travail, ce qui était de nature à déclencher une procédure contre l'employeur, la lettre de la salariée faisant état d'une dépression réactionnelle aux faits qu'elle qualifiait de harcèlement moral.
Référence:
Référence:
- Cour d'appel d' Aix-en-Provence, Ch. 18, 29 janv. 2013, Numéro de rôle : 11/02562