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Le 13 octobre 2006
Une décision implicite de refus de permis de construire a été prise, selon lappréciation de la commune, sur le fondement de larticle L. 111-1-2 du Code de lurbanisme, le terrain concerné étant situé hors des parties actuellement urbanisées de la commune. Toutefois, la demande qui concernait lextension dune construction déjà existante correspondait à lune des hypothèses dans lesquelles, même en labsence dun document durbanisme opposable, la commune peut délivrer un permis de construire alors même quune première extension de la construction existante avait déjà été accordée antérieurement. La commune ne pouvait, pour refuser la nouvelle extension sollicitée, se fonder sur la circonstance que le terrain est situé dans une partie non urbanisée de la commune, lextension dune construction visant à créer une entrée et des garages nétait pas, par elle-même, de nature à favoriser une urbanisation dispersée incompatible avec les espaces environnants.Référence: - Tribunal administratif d'Amiens, jugement du 13 avril 2006 (req. n° 0300499)