Le décret en référence allonge la durée de validité des autorisations d'urbanisme ; il porte le délai de validité initial des autorisations d'urbanisme de deux à trois ans.
De plus, ce délai pourra être prorogé d'un an, non plus une seule fois mais deux fois.
Enfin le délai de validité de l'ensemble des permis et des décisions de non-opposition à déclaration préalable portant sur des ouvrages de production d'énergie renouvelable pourra être prorogé plusieurs fois pour une année, jusqu'à l'achèvement d'un délai de dix ans à compter de la délivrance de l'autorisation d'urbanisme. Ces dernières dispositions étaient jusqu'alors réservées aux seuls projets de parcs éoliens.
Le décret, en outre, simplifie les formalités opposables aux travaux sur construction existante. Le seuil de soumission de ces travaux à permis de construire est en effet relevé de 20 m2 à 40 m2, sur l'ensemble des territoires dotés d'un plan local d'urbanisme ou d'un plan d'occupation des sols et plus uniquement en zones urbaines.
Le décret procède aussi à une correction de la partie réglementaire du Code de l'urbanisme relative au recours obligatoire à l'architecte, aux fins de mise en cohérence avec la partie législative du même code.
Enfin le même texte réglementaire comporte des corrections et compléments portant sur la fiscalité associée aux autorisations d'urbanisme, afin de tirer les conséquences de la disparition de la participation pour non-réalisation des aires de stationnement (PNRAS) et du versement pour dépassement du plafond légal de densité (VDPLD) et clarifie les éléments à fournir pour l'identification du redevable des taxes.
Le texte est entre en vigueur le 7 janvier 2016.
Les dispositions relatives à l'allongement de la durée de validité des permis et des décisions de non-opposition à déclaration préalable s'appliquant aux autorisations en cours de validité.
- Décret n° 2016-6, 5 janv. 2016 ; J.O. 6 Janv. 2016