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Le 02 décembre 2010
Le Gouvernement présentera un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2010, prenant effet dès 2010, afin d'aligner le régime d'exonération des contribuables qui n'ont pas opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire sur celui des contribuables ayant exercé l'option
Comme toutes les entreprises, les auto-entrepreneurs doivent en principe acquitter la cotisation foncière des entreprises CFE (qui de substitue à la taxe professionnelle).
Toutefois, ils ne sont pas soumis à cette imposition :
- au titre des années au cours desquelles ils ne réalisent pas de chiffre d'affaires et n'emploient pas de salariés;
- au titre de l'année au cours de laquelle ils ont, pour la première fois, réalisé un chiffre d'affaires ou employé un salarié;
- et, lorsqu'ils ont opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire, au titre des deux années suivantes.
Les auto-entrepreneurs qui sont dans l'un de ces trois cas et qui auraient reçu un avis d'imposition à la CFE pour l'année 2010 peuvent se rapprocher du service de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) dont ils dépendent afin d'obtenir l'annulation de cette imposition. Le cas échéant, ceux qui auraient déjà payé pourront obtenir le remboursement des sommes versées.
En outre, le Gouvernement présentera un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2010, prenant effet dès 2010, afin d'aligner le régime d'exonération des contribuables qui n'ont pas opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire sur celui des contribuables ayant exercé l'option. Si elle est adoptée par le Parlement, cette mesure aurait pour effet de porter à trois ans la durée maximale d'exonération de CFE pour l'ensemble des auto-entrepreneurs. Passé ce délai, les auto-entrepreneurs seront soumis à la contribution économique territoriale dans les conditions de droit commun.
Pour les années 2011 et suivantes, des propositions seront faites afin que les commerçants et artisans qui ont de très faibles chiffres d'affaires, quel que soit leur statut, ne puissent pas se voir imposer une cotisation foncière des entreprises manifestement excessive au regard de leur activité.
Comme toutes les entreprises, les auto-entrepreneurs doivent en principe acquitter la cotisation foncière des entreprises CFE (qui de substitue à la taxe professionnelle).
Toutefois, ils ne sont pas soumis à cette imposition :
- au titre des années au cours desquelles ils ne réalisent pas de chiffre d'affaires et n'emploient pas de salariés;
- au titre de l'année au cours de laquelle ils ont, pour la première fois, réalisé un chiffre d'affaires ou employé un salarié;
- et, lorsqu'ils ont opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire, au titre des deux années suivantes.
Les auto-entrepreneurs qui sont dans l'un de ces trois cas et qui auraient reçu un avis d'imposition à la CFE pour l'année 2010 peuvent se rapprocher du service de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) dont ils dépendent afin d'obtenir l'annulation de cette imposition. Le cas échéant, ceux qui auraient déjà payé pourront obtenir le remboursement des sommes versées.
En outre, le Gouvernement présentera un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2010, prenant effet dès 2010, afin d'aligner le régime d'exonération des contribuables qui n'ont pas opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire sur celui des contribuables ayant exercé l'option. Si elle est adoptée par le Parlement, cette mesure aurait pour effet de porter à trois ans la durée maximale d'exonération de CFE pour l'ensemble des auto-entrepreneurs. Passé ce délai, les auto-entrepreneurs seront soumis à la contribution économique territoriale dans les conditions de droit commun.
Pour les années 2011 et suivantes, des propositions seront faites afin que les commerçants et artisans qui ont de très faibles chiffres d'affaires, quel que soit leur statut, ne puissent pas se voir imposer une cotisation foncière des entreprises manifestement excessive au regard de leur activité.
Référence:
Source:
- Communiqué de presse du 30 nov. 2010 (Christine Lagarde, François Baroin et Frédéric Lefebvre)