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Le 15 septembre 2014
Une transaction dont l'objet serait ... de mettre fin à un litige lié à une rupture conventionnelle, ne peut intervenir sans remettre directement en cause l'accord des parties et donc la validité de la rupture elle-mêm
En réponse une question d'un député, le ministre du Travail entérine la récente solution de la Cour de cassation (Cass. soc., 26 mars 2014, n° 12-21.136), le ministre explique :

{Une transaction dont l'objet serait ... de mettre fin à un litige lié à une rupture conventionnelle, ne peut intervenir sans remettre directement en cause l'accord des parties et donc la validité de la rupture elle-même ; Rupture conventionnelle et transaction ne sont compatibles que dans la mesure où elles ont des objets distincts.

Ni la modification, au 1er janv. 2013, des prélèvements sociaux dus par les employeurs sur les indemnités de rupture, ni l'augmentation, dans le cadre de la nouvelle convention d'assurance chômage, du délai de carence pour percevoir les allocations n'ont pour objet de remettre en cause ce mode de rupture. Ces deux mesures, qui n'ont d'effet qu'au-delà d'un certain montant d'indemnité, visent seulement à mieux encadrer l'usage de ce dispositif.}
Référence: 
Source: - Rép. min. quest. n° 55.914, J.O. A.N. Q, 2 sept. 2014