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Le 13 avril 2013
L'OIT relève que les télétravailleurs ont tendance à être plus productifs et même à travailler davantage que leurs homologues exerçant au bureau
L'OIT (Organisation internationale du travail) publie, dans un communiqué du 25 mars, les conclusions d'une synthèse d'études sur le télétravail qui en fait ressortir les atouts.
L'OIT relève que les télétravailleurs ont tendance à être plus productifs et même à travailler davantage que leurs homologues exerçant au bureau. Selon la synthèse d'études sur le télétravail, quelques grandes sociétés, notamment Best Buy, British Telecom et Dow Chemical, rapportent que les télétravailleurs sont 35 à 40 % plus productifs.
Même si cela ne s'applique pas à chacun ni à toutes les organisations, il existe de solides arguments économiques en faveur du télétravail, "gagnant-gagnant" pour l'employeur et pour le salarié :
- il accroît la satisfaction du salarié : les télétravailleurs parviennent plus facilement à trouver un équilibre entre vie privée et travail, et le temps qu'ils auraient perdu dans les trajets quotidiens peut être utilisé à travailler pour l'entreprise ;
- il réduit la rotation des effectifs, ce qui permet d'économiser les milliers de dollars que coûtent l'embauche et la formation de nouvelles recrues ;
- il réduit également de manière substantielle l'absentéisme (de 63 % en moyenne), la flexibilité des horaires donnant aux télétravailleurs la possibilité de gérer les obligations familiales, faire les courses, prévoir des rendez-vous sans perdre toute une journée de travail ;
- il permet aux employeurs de réaliser des économies en consommation d'énergie, frais immobiliers et coûts de délocalisation et permet aussi d'éviter le temps perdu en réunions inutiles et mal organisées, les téléconférences ayant tendance à être mieux planifiées et plus centrées sur leur objet ;
- et last but not least, la diversité : il offre des perspectives de travail à des femmes qui rencontrent des problèmes de garde d'enfants (ou de parents) ainsi qu'aux personnes handicapées qui ont du mal à se déplacer pour se rendre sur un lieu de travail et coupe court à d'éventuelles discriminations (en raison de la race, de la religion ou d'autres motifs), ce qui, en retour, enrichit le vivier de talents à la disposition des employeurs.
Même si la tendance est au développement du travail à distance, un tiers des employeurs affirme préférer voir leur personnel, pour s'assurer qu'il travaille réellement. Cela souligne la nécessité de faire évoluer la culture d'entreprise vers une approche plus moderne qui estime le personnel digne de confiance.
Les télétravailleurs doivent également s'autogérer, disposer d'un espace dédié au travail et comprendre que le télétravail n'est pas un substitut à la garde d'enfants, même s'il aide les parents actifs à remplir leurs responsabilités familiales. Ainsi, les horaires de travail doivent être fixés en fonction des besoins de la famille. Des politiques de congés souples et bien rémunérés, ainsi que des services sociaux accessibles et de qualité, doivent aussi être mis à la disposition des hommes et des femmes.
Face à la crainte de certains employés d'être isolés ou que leur progression de carrière soit compromise, l'OIT rappelle que les innovations technologiques dont disposent les entreprises - vidéoconférences, messageries instantanées, courriels, téléphone - associées à des contacts personnels et à des systèmes d'évaluation basés sur la performance, permettent de maintenir les aspects collectifs de la relation de travail.
L'OIT (Organisation internationale du travail) publie, dans un communiqué du 25 mars, les conclusions d'une synthèse d'études sur le télétravail qui en fait ressortir les atouts.
L'OIT relève que les télétravailleurs ont tendance à être plus productifs et même à travailler davantage que leurs homologues exerçant au bureau. Selon la synthèse d'études sur le télétravail, quelques grandes sociétés, notamment Best Buy, British Telecom et Dow Chemical, rapportent que les télétravailleurs sont 35 à 40 % plus productifs.
Même si cela ne s'applique pas à chacun ni à toutes les organisations, il existe de solides arguments économiques en faveur du télétravail, "gagnant-gagnant" pour l'employeur et pour le salarié :
- il accroît la satisfaction du salarié : les télétravailleurs parviennent plus facilement à trouver un équilibre entre vie privée et travail, et le temps qu'ils auraient perdu dans les trajets quotidiens peut être utilisé à travailler pour l'entreprise ;
- il réduit la rotation des effectifs, ce qui permet d'économiser les milliers de dollars que coûtent l'embauche et la formation de nouvelles recrues ;
- il réduit également de manière substantielle l'absentéisme (de 63 % en moyenne), la flexibilité des horaires donnant aux télétravailleurs la possibilité de gérer les obligations familiales, faire les courses, prévoir des rendez-vous sans perdre toute une journée de travail ;
- il permet aux employeurs de réaliser des économies en consommation d'énergie, frais immobiliers et coûts de délocalisation et permet aussi d'éviter le temps perdu en réunions inutiles et mal organisées, les téléconférences ayant tendance à être mieux planifiées et plus centrées sur leur objet ;
- et last but not least, la diversité : il offre des perspectives de travail à des femmes qui rencontrent des problèmes de garde d'enfants (ou de parents) ainsi qu'aux personnes handicapées qui ont du mal à se déplacer pour se rendre sur un lieu de travail et coupe court à d'éventuelles discriminations (en raison de la race, de la religion ou d'autres motifs), ce qui, en retour, enrichit le vivier de talents à la disposition des employeurs.
Même si la tendance est au développement du travail à distance, un tiers des employeurs affirme préférer voir leur personnel, pour s'assurer qu'il travaille réellement. Cela souligne la nécessité de faire évoluer la culture d'entreprise vers une approche plus moderne qui estime le personnel digne de confiance.
Les télétravailleurs doivent également s'autogérer, disposer d'un espace dédié au travail et comprendre que le télétravail n'est pas un substitut à la garde d'enfants, même s'il aide les parents actifs à remplir leurs responsabilités familiales. Ainsi, les horaires de travail doivent être fixés en fonction des besoins de la famille. Des politiques de congés souples et bien rémunérés, ainsi que des services sociaux accessibles et de qualité, doivent aussi être mis à la disposition des hommes et des femmes.
Face à la crainte de certains employés d'être isolés ou que leur progression de carrière soit compromise, l'OIT rappelle que les innovations technologiques dont disposent les entreprises - vidéoconférences, messageries instantanées, courriels, téléphone - associées à des contacts personnels et à des systèmes d'évaluation basés sur la performance, permettent de maintenir les aspects collectifs de la relation de travail.