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Le 01 octobre 2004
Le projet de loi de finances pour 2005 envisage des aménagements du régime fiscal des partenaires de PACS dans deux directions, d'une part l'imposition sur le revenu et d'autre part la transmission du patrimoine. On rappelle qu'en matière d'impôt sur le revenu (IRPP)les personnes liées par un PACS ne font lobjet dune imposition commune quà compter de lannée du troisième anniversaire de lenregistrement de leur pacte. Il est proposé de rapprocher les modalités dimposition des personnes liées par PACS de celles applicables aux contribuables mariés. Ainsi, les personnes souscrivant un Pacs seraient soumises, dès sa conclusion, à une imposition commune. Actuellement, en cas de rupture du PACS, chaque partenaire devient personnellement imposable sur lensemble des revenus dont il a disposé au cours de lannée considérée et souscrit une déclaration séparée pour lannée en cause.Le projet prévoit une imposition commune jusquà la date de la rupture puis une imposition de chaque contribuable en son nom propre au titre des revenus dont il aura eu la disposition entre cet événement et le 31 décembre de lannée de sa survenance. Toutefois, en cas de rupture du Pacs avant lexpiration de lannée suivant celle de sa conclusion, pour un motif autre que le mariage entre les partenaires ou le décès de lun dentre eux, limposition commune serait remise en cause. Ces dispositions sappliqueraient à compter de limposition des revenus perçus au cours de lannée 2004. En ce qui concerne la transmission du patrimoine . En matière de donation, actuellement, pour bénéficier de l'abattement et du barème spécifique aux pacsés il faut que les partenaires soient liés par un Pacs depuis au moins deux ans. Il est proposé de supprimer cette condition de durée de deux ans nécessaire pour lapplication de labattement et du barème spécifique aux donations consenties entre partenaires dun pacte. A noter qu'en cas de rupture du Pacs avant lexpiration de lannée suivant celle de sa conclusion, pour un motif autre que le mariage entre les partenaires ou le décès de lun dentre eux, la transmission à titre gratuit serait remise en cause. En matière de succession, il est effectué un abattement de 20 % sur la valeur vénale réelle de limmeuble constituant au jour du décès la résidence principale du défunt lorsque, à la même date, cet immeuble est également occupé à titre de résidence principale par le conjoint survivant ou par un ou plusieurs enfants. Cet abattement ne bénéficie pas aux immeubles occupés par une personne liée au défunt par un Pacs. Il est proposé détendre, sous les mêmes conditions que celles applicables au conjoint, le bénéfice de labattement de 20 % sur la valeur vénale réelle de la résidence principale occupée par le partenaire lié au défunt par un pacte civil de solidarité. Ces deux mesures sappliqueraient aux successions ouvertes à compter du 1er janvier 2005. Source: €€http://www.minefi.gouv.fr/pole_ecofin/finances_Etat/LF/2005/plf/recettes...€Ministère de lEconomie et des Finances, dossier sur le projet de loi de finances 2005€€