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Le 25 octobre 2012
En statuant ainsi, le tribunal, qui a ajouté à la loi une condition qu'elle ne comporte pas, a violé l'art. 15-I de la loi du 6 juill. 1989.
Le délai de préavis est de trois mois lorsqu'il émane du locataire. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois.

Le 28 janv. 2010, des époux preneurs à bail d'habitation ont donné congé en sollicitant le bénéfice de la réduction du délai de préavis à un mois et ont quitté les lieux le 1er mars suivant. Pour condamner les locataires en paiement de loyers jusqu'au 24 mars 2010, date de l'entrée dans les lieux du nouveau locataire, le jugement attaqué retient que s'il est justifié pour l'épouse de son licenciement à compter du 10 janv. 2010, elle n'établit pas avoir quitté la région.

En statuant ainsi, le tribunal, qui a ajouté à la loi une condition qu'elle ne comporte pas, a violé l'art. 15-I de la loi du 6 juill. 1989.
Référence: 
Référence: - Cass. Civ. 3e, 19 sept. 2012 (pourvoi N° 11-30.369, arrêt 993), cassation partielle, publié