Inscription à notre newsletter

Recevez toutes les informations importantes directement dans votre boite mail. Cliquez ici

Partager cette actualité
Le 19 juillet 2018

La dame venderesse d'un bien immobilier selon compromis assorti de la condition suspensive d'obtention d'un prêt par l'acquéreur apparaît en l'espèce fondée à se prévaloir de la résolution de la vente et à obtenir la condamnation de l'acheteur au paiement de la clause pénale.

En effet, la défaillance de la condition suspensive relative au financement apparaît imputable à la négligence des acquéreurs qui ne justifient d'aucune démarche utile pour obtenir leur prêt. Conformément aux termes du compromis, la venderesse qui a opté pour la résolution de la vente est donc fondée à solliciter le paiement de la clause pénale.

Le bien a été immobilisé trois mois et dix jours à une époque où la venderesse n'avait plus de locataire dans les lieux et avait décidé de les vendre alors qu'elle les a finalement reloués ensuite. Dans ces conditions, le montant de la clause pénale de 22'750 euro est manifestement excessif au regard du préjudice effectivement subi et doit être diminué à la somme de 12'000 euro.

Référence: 

- Cour d'appel de Versailles, Chambre 3, 28 juin 2018, RG N° 17/00402