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Le 23 novembre 2010
La machine à café, ce n'était pas l'endroit idéal, pour dire du mal de son patron ou de sa supérieure, c'est désormais pareil avec et sur Facebook.
La machine à café, ce n'était pas l'endroit idéal, pour dire du mal de son patron ou de sa supérieure, c'est désormais pareil avec et sur Facebook.
Un salarié d'une société d'ingénierie s'était fait inscrire sur Facebook; il avait choisi de paramétrer son compte en autorisant le partage de sa page avec "ses amis et leurs amis", permettant ainsi un accès ouvert dépassant la sphère privée ; ainsi la production aux débats de la page mentionnant les propos incriminés constitue un moyen de preuve licite du caractère bien fondé du licenciement.
Le licenciement avait été contesté et le Conseil des Prud'hommes de Boulogne a donc statué ... en faveur de l'employeur.
Lors d'échanges sur Facebook, le salarié avait ironisé sur sa page personnelle, en disant faire partie d'un "club des néfastes", respectant un rite consistant à se "foutre de la gueule" de sa supérieure hiérarchique. Ce comportement d'incitation à la rébellion contre la hiérarchie et de dénigrement envers l'employeur était constitutif d'une faute grave.
Ceci étant la dénomination d'amis ou d'amis d'amis choisie par Facebook semble peu appropriée. Il faudrait plutôt parler de faux-jetons.
La machine à café, ce n'était pas l'endroit idéal, pour dire du mal de son patron ou de sa supérieure, c'est désormais pareil avec et sur Facebook.
Un salarié d'une société d'ingénierie s'était fait inscrire sur Facebook; il avait choisi de paramétrer son compte en autorisant le partage de sa page avec "ses amis et leurs amis", permettant ainsi un accès ouvert dépassant la sphère privée ; ainsi la production aux débats de la page mentionnant les propos incriminés constitue un moyen de preuve licite du caractère bien fondé du licenciement.
Le licenciement avait été contesté et le Conseil des Prud'hommes de Boulogne a donc statué ... en faveur de l'employeur.
Lors d'échanges sur Facebook, le salarié avait ironisé sur sa page personnelle, en disant faire partie d'un "club des néfastes", respectant un rite consistant à se "foutre de la gueule" de sa supérieure hiérarchique. Ce comportement d'incitation à la rébellion contre la hiérarchie et de dénigrement envers l'employeur était constitutif d'une faute grave.
Ceci étant la dénomination d'amis ou d'amis d'amis choisie par Facebook semble peu appropriée. Il faudrait plutôt parler de faux-jetons.
Référence:
Référence:
- CPH Boulogne, 19 nov. 2010