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Le 09 février 2011
Est considéré comme tardif tout paiement effectué au-delà du terme convenu contractuellement.
Les Etudes Altares sur les Retards de Paiement en Europe sont publiées trimestriellement et un bilan est édité annuellement. Ces Etudes s’appuient sur les données collectées par Altares pour alimenter les solutions utilisées par ses clients, en développement commercial comme en gestion du risque financier.

Est considéré comme tardif tout paiement effectué au-delà du terme convenu contractuellement. L’observation de l’impact d’un retard montrant un risque très élevé à partir de 30 jours, D&B et lef réseau mondial D&B Worldwide Network, dont fait partie Altares, analysent plus particulièrement cette catégorie de retards.

En moyenne annuelle, les retards de paiement les retards de règlement se stabilisent à 14 jours, reculant d'une journée par rapport à 2009 et reviennent à leur niveau de 2008; ils demeurent cependant supérieurs d'1,5 jour à leurs valeurs de 2007.

- La France a plutôt bien résisté durant la crise et stabilisé ses retards de paiements. En moyenne annuelle 2010, les entreprises françaises ont maintenu ce point pivot de 12 jours. Pourtant, pendant que les allemandes et néerlandaises parviennent à ramener progressivement les reports de règlements en-dessous de 9 jours, les françaises peinent à ne pas alourdir les leurs. Depuis l'été 2010, ceux-ci ont repassé la barre des 12 jours (12,2 jours fin 2010). Dans ces conditions, la proportion de bons payeurs reste faible. Seulement une entreprise française sur trois (33,5 %) respecte les dates d'échéance en 2010 (32,6 % en 2009).

- En Allemagne, les retards de règlement baissent très sensiblement et se situent à 8,4 jours en moyenne en 2010 contre 10 jours en 2009. Près de 6 entreprises allemandes sur dix (59,4 %) payent leurs fournisseurs dès l'échéance, voire avant le terme.

- Les Pays-Bas tirent également la performance de l'Europe avec des retards de paiement moyens de 8,6 jours. De plus, 51,2 % des entreprises néerlandaises payent leurs fournisseurs sans retard contre 40,9 % en 2009. En fin d'année, ce taux atteint 54,6 %.

- La Belgique tente de s'accrocher à la moyenne européenne. Sur l'année 2010, les retards de paiement se situent à 14,3 jours contre 14,2 jours en 2009.

- L'Italie avait enregistré une dégradation forte et rapide de ses comportements de paiement en 2008 avant de se redresser en 2010. En moyenne annuelle, ils s'établissent à 16,2 jours contre encore 19,1 jours en 2009. 43,4 % des entreprises italiennes respectent les dates d'échéance en 2010.

- Au Royaume-Uni, les comportements de paiement des entreprises s'étaient dégradés plus tôt qu'ailleurs en Europe avec la crise des subprimes. Sur l'année 2010, ils se stabilisent autour de 18,2 jours et retombent même à 17,7 jours en fin d'année. Moins d'une entreprise britannique sur quatre (24,6 %) paye ses fournisseurs sans retard.
En Espagne, les retards de paiement ont surtout bondi à partir de l'été 2009. Inférieurs à 15 jours en 2007 et 2008, ils ont atteint 22 jours en moyenne 2010. Paradoxalement, encore 45 % des entreprises espagnoles respectent les dates d'échéances convenues mais cela tient à la longueur des délais contractuels pratiqués en Espagne. Durant l'été 2010, est entrée en vigueur la loi luttant contre les retards de paiement dans les transactions commerciales et qui fixe des délais de règlement de 30 jours dans l'administration et 60 jours pour le secteur privé à partir du 1er janvier 2013.

- Au Portugal, les retards de paiement étaient déjà supérieurs à 23 jours en 2008 et franchissent la barre des 27 jours en moyenne annuelle 2010 (27,1 jours).

Schémas et cartes, ainsi que les communiqués complets sur le site [Altares->http://www.altares.fr/index.php/publications/etudes-altares/retard-de-pa....
Référence: 
Référence: - Com. Altares, 8 févr. 2011