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Le 14 mai 2015
En statuant ainsi, sans préciser le montant total de la prestation compensatoire ainsi que la valeur qu'elle retenait pour le bien immobilier attribué à titre complémentaire, la cour d'appel a violé les textes susvisés.
M. X et Mme Y se sont mariés le 26 juin 1993 en ayant adopté le régime de la séparation de biens.
Au visa de l'art. 266 du Code civil:
Pour condamner le mari à payer à madame une somme de 15.000 EUR à titre de dommages-intérêts sur le fondement du texte précité, l'arrêt d'appel retient, notamment, qu'au choc consécutif à l'abandon soudain par son époux du domicile conjugal puis à l'annonce de l'engagement d'une procédure de divorce, s'est ajouté un fort sentiment d'humiliation, éprouvé au quotidien, dû à l'infidélité de son époux et que, salariée et membre du directoire de la société dont son mari était directeur, elle a été éconduite au profit d'une collaboratrice de celui-ci et a été dépossédée progressivement de ses fonctions au sein de la société.
En statuant ainsi, par des motifs impropres à caractériser les conséquences d'une particulière gravité subies par Mme Y du fait de la dissolution du mariage, la cour d'appel a violé le texte susvisé.
Au visa des art. 270 et 274 du Code civil:
Lorsque la prestation compensatoire prend la forme d'une attribution de biens en propriété, son montant doit être précisé dans la décision qui la fixe.
L'arrêt d'appel accorde à Mme Y une prestation compensatoire de 200.000 EUR et, à titre complémentaire, l'immeuble appartenant en propre à M. X, ayant constitué le domicile conjugal.
En statuant ainsi, sans préciser le montant total de la prestation compensatoire ainsi que la valeur qu'elle retenait pour le bien immobilier attribué à titre complémentaire, la cour d'appel a violé les textes susvisés.
[Texte intégral de l'arrêt->http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&i...
M. X et Mme Y se sont mariés le 26 juin 1993 en ayant adopté le régime de la séparation de biens.
Au visa de l'art. 266 du Code civil:
Pour condamner le mari à payer à madame une somme de 15.000 EUR à titre de dommages-intérêts sur le fondement du texte précité, l'arrêt d'appel retient, notamment, qu'au choc consécutif à l'abandon soudain par son époux du domicile conjugal puis à l'annonce de l'engagement d'une procédure de divorce, s'est ajouté un fort sentiment d'humiliation, éprouvé au quotidien, dû à l'infidélité de son époux et que, salariée et membre du directoire de la société dont son mari était directeur, elle a été éconduite au profit d'une collaboratrice de celui-ci et a été dépossédée progressivement de ses fonctions au sein de la société.
En statuant ainsi, par des motifs impropres à caractériser les conséquences d'une particulière gravité subies par Mme Y du fait de la dissolution du mariage, la cour d'appel a violé le texte susvisé.
Au visa des art. 270 et 274 du Code civil:
Lorsque la prestation compensatoire prend la forme d'une attribution de biens en propriété, son montant doit être précisé dans la décision qui la fixe.
L'arrêt d'appel accorde à Mme Y une prestation compensatoire de 200.000 EUR et, à titre complémentaire, l'immeuble appartenant en propre à M. X, ayant constitué le domicile conjugal.
En statuant ainsi, sans préciser le montant total de la prestation compensatoire ainsi que la valeur qu'elle retenait pour le bien immobilier attribué à titre complémentaire, la cour d'appel a violé les textes susvisés.
[Texte intégral de l'arrêt->http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&i...
Référence:
Référence:
- Cass. Civ. 1re, 15 avril 2015, N° de pourvoi: 14-11.575, cassation partielle, publié