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Le 21 février 2003
A la différence des filiations légitime et naturelle, la filiation adoptive ne résulte pas des liens du sang mais de la volonté des adoptants et d'un jugement. L'adoption est prononcée à la requête de l'adoptant par le tribunal de grande instance qui vérifie si l'adoption est conforme à l'intérêt de l'enfant. L'adoption plénière confère à l'adopté la qualité d'enfant légitime de sa famille adoptive sans aucune restriction. L'adopté cesse d'appartenir à sa famille par le sang de façon totale et irrémédiable.Il n'a plus aucun droit successoral ni aucune obligation alimentaire dans sa famille d'origine. Il est à noter que l'adoption plénière de l'enfant du conjoint n'est possible que lorsque cet enfant n'a de filiation légalement établie qu'à l'égard de ce conjoint. Dans tous les autres cas, seule l'adoption simple est possible. Cette limitation permet de maintenir les liens entre l'enfant et la famille de son parent prédécédé ( grands-parents,etc...) et évite la mise à l'écart de l'ancienne belle-famille par le parent remarié . Etant donné le caractère définitif de l'adoption plénière, le conseil d'un notaire est important pour bien mesurer l'opportunité du choix entre adoption simple et adoption plénière. SOURCE Texte Loi n° 66-500 du 11 juillet 1966 portant réforme de l'adoption €€http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnCode?code=CCIVILL0.rcv€Code civil: art 343 à 359€€