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Le 25 novembre 2013
Dès lors, les travaux entrepris, tels ceux se rapportant aux fondations d'un immeuble, sont réputés comme exécutés sans autorisation d'urbanisme
L'[art. R. 424-17 du Code de l'urbanisme->http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000... prévoit que le permis de construire est périmé si les travaux autorisés sont interrompus pendant un délai supérieur à une année. Dans ce cas, le permis de construire accordé n'a plus d'existence légale. Dès lors, les travaux entrepris, tels ceux se rapportant aux fondations d'un immeuble, sont réputés comme exécutés sans autorisation d'urbanisme. Ces travaux sont par conséquent constitutifs d'une infraction pénale, devant être constatée par l'établissement d'un procès-verbal dans les conditions prévues à l'art. L. 480-1 du Code de l'urbanisme. En cas de condamnation du bénéficiaire du permis de construire devenu caduc, le juge peut assortir sa décision d'une obligation de réaffectation du sol en vue du rétablissement des lieux dans leur état antérieur, conformément aux dispositions de l'art. L. 480-5 du Code de l'urbanisme.
L'[art. R. 424-17 du Code de l'urbanisme->http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000... prévoit que le permis de construire est périmé si les travaux autorisés sont interrompus pendant un délai supérieur à une année. Dans ce cas, le permis de construire accordé n'a plus d'existence légale. Dès lors, les travaux entrepris, tels ceux se rapportant aux fondations d'un immeuble, sont réputés comme exécutés sans autorisation d'urbanisme. Ces travaux sont par conséquent constitutifs d'une infraction pénale, devant être constatée par l'établissement d'un procès-verbal dans les conditions prévues à l'art. L. 480-1 du Code de l'urbanisme. En cas de condamnation du bénéficiaire du permis de construire devenu caduc, le juge peut assortir sa décision d'une obligation de réaffectation du sol en vue du rétablissement des lieux dans leur état antérieur, conformément aux dispositions de l'art. L. 480-5 du Code de l'urbanisme.
Référence:
Source:
- Rép. min. n° 25.915 ; J.O. A.N. Q, 5 nov. 2013, p. 11615